Un nouveau concurrent pour la PS5 et la Xbox ?

L’émergence d’un nouveau concurrent dans le secteur des consoles de jeux retient l’attention. En effet, le président russe Vladimir Poutine a récemment annoncé le développement de consoles de jeu en Russie, un projet qui suscite curiosité et scepticisme. Ce développement intervient dans un contexte où les géants PlayStation et Xbox dominent le marché. Découvrez les détails de cette initiative prometteuse, mais qui rencontre des défis significatifs.

La première console russe : caractéristiques et performances

La toute première console russe sera dotée d’un processeur Elbrus, élaboré par le Centre de technologies SPARC de Moscou, et fonctionnera sous le système d’exploitation Aurora basé sur Alt Linux. Cependant, les performances de ce processeur soulèvent de nombreuses interrogations. En effet, il est capable de faire tourner des jeux d’une dizaine d’années, mais ne rivalise pas avec le chipset AMD Zen 2 de la PlayStation 5 qui affiche des capacités largement supérieures.

La promesse de cette nouvelle console est ternie par le fait qu’elle pourrait ne pas attirer le public, étant principalement limitée à des jeux anciens. Pour attirer les joueurs russes, il serait crucial que les développeurs améliorent les performances de la console afin qu’elle puisse proposer des jeux modernes et engageants.

Les projets parallèles : le cloud gaming

En plus de la console, la société de télécommunications russe MTS envisage de lancer une plateforme de cloud gaming, baptisée Fog Play. Cette plateforme permettra aux utilisateurs de louer la puissance de calcul de PC haut de gamme pour jouer à des jeux récents, moyennant un tarif de 45 dollars par mois. Cette initiative pourrait offrir une alternative à ceux qui ne souhaitent pas investir dans une console aux performances limitées.

Défis techniques et perspectives d’avenir

Malgré ces projets, la Russie fait face à d’importants défis en matière de technologie de processeurs. Anton Gorelkin, vice-président de la Commission de la politique d’information de la Douma d’Etat, a souligné que le processeur Elbrus n’est pas à la hauteur des standards de performance établis par les consoles actuelles, telles que la PS5 et la Xbox.

Le processeur Elbrus, principalement conçu pour des applications de défense et d’infrastructure, devra subir des améliorations substantielles avant d’être utilisé efficacement dans l’univers du jeu vidéo. Les attentes reposent sur la capacité des entreprises russes à relever ce défi et à déployer une technologie concurrentielle.

En conclusion, bien que la Russie s’engage dans la création de sa propre console de jeu, elle se retrouve confrontée à des défis significatifs qui pourraient limiter son succès. L’industrie du jeu vidéo est en constante évolution, et seul le temps déterminera si ces nouvelles initiatives parviendront à se faire une place sur un marché déjà dominé par des acteurs historiques.

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