Dans cette vidéo, nous abordons le cas d’un jeune hacker de 17 ans, connu sous le nom de ctag, qui a été condamné à la prison perpétuelle au Royaume-Uni pour avoir divulgué des informations sensibles sur le très attendu GTA 6. En septembre 2022, il a réussi à poster 90 vidéos du jeu sur Internet, ce qui a causé un préjudice de 5 millions de dollars à Rockstar. Avant de révéler ces informations, ctag a tenté de faire chanter l’entreprise en demandant 4 millions de dollars. Son lourd passif criminel comprend également le piratage de plusieurs entreprises, dont BT Group et NVIDIA. Malgré sa condamnation, les experts psychiatriques indiquent que son comportement serait lié à un hyperfocus sur le hacking, ce qui a conduit le juge à le considérer comme un danger pour la société, d’où sa peine qui l’enferme dans un hôpital psychiatrique. À travers cette analyse, nous questionnons la justice de sa peine et les implications de son comportement sur la sécurité collective.
Le monde du jeu vidéo a récemment été secoué par l’arrestation d’un jeune hacker ayant infiltré Rockstar Games et divulgué des informations sensibles concernant *GTA 6*. Ce dernier, connu sous le pseudonyme de *ctag*, a été condamné à une peine de prison perpétuelle au Royaume-Uni, soulevant de nombreuses interrogations sur les conséquences de telles violations.
Les actes du hacker
En septembre 2022, *ctag*, alors âgé de 17 ans, a publiquement publié 90 vidéos du très attendu *GTA 6*, entraînant une perte financière de 5 millions de dollars pour Rockstar. Avant de rendre ces vidéos disponibles, il a tenté de *faire du chantage* à l’entreprise, exigeant 4 millions de dollars en échange de la non-divulgation d’autres contenus sensibles, et d’informations confidentielles.
Un parcours criminel perturbant
Ce jeune hacker n’est pas un cas isolé. En effet, il faisait partie d’un groupe de hackers nommé *Lapsus*, ayant précédemment ciblé d’autres entreprises notables, telles que BT Group, une société de télécommunications, ainsi que NVIDIA, géant de l’informatique. Cette série d’infractions a culminé avec son emprisonnement dans un hôtel sous protection policière.
Malgré les restrictions qui lui étaient imposées, notamment l’interdiction d’utiliser un ordinateur portable, *ctag* a réussi à contourner ces mesures de sécurité en utilisant un *Fire Stick*, la télévision de l’hôtel et son téléphone portable pour poursuivre ses activités illégales. Cela a conduit à son arrestation où il a été décrit comme étant violent et perturbateur pendant sa garde à vue.
Évaluation psychologique et décision de justice
Les professionnels de la santé mentale ont noté que *ctag* souffrait d’un *autisme sévère*, ce qui pourrait expliquer son comportement compulsif lié au hacking. Des évaluations psychologiques ont révélé qu’il ne cherchait pas uniquement à obtenir de l’argent, mais qu’il avait un fort besoin de s’engager dans ces activités informatiques invasives. Les experts ont également souligné qu’il exprimait le désir de continuer à hacker à l’avenir.
Compte tenu de cette analyse, le juge a conclu que *ctag* représentait un réel danger pour la société. Il a donc été condamné à une prison perpétuelle dans un hôpital psychiatrique, où sa libération future dépendra de l’évaluation de son état par les médecins. Cela soulève des questions sur la responsabilité pénale des jeunes hackers et sur la façon dont la société réagit face à la cybercriminalité.
La situation de *ctag* met en lumière les défis posés par la technologie moderne et la nécessité de trouver un équilibre entre la justice et la réhabilitation pour ceux qui commettent des crimes informatiques.