Baisse de la demande de bureaux : impacts post-pandémiques et recommandations pour l’avenir.

Baisse de la demande de bureaux dans le monde post-pandémique

Un nouveau rapport du NAIOP du Grand Toronto, préparé par le groupe Altus, détaille les effets de trois scénarios de travail hybrides sur l’espace de bureau de la région. Dans chaque scénario, une réduction significative de la demande d’espace de bureau est observée. Le scénario de deux jours se traduit par 49 millions de pieds carrés d’espace excédentaire d’ici 2041, tandis que le scénario de trois jours conduit à un surplus de 9,4 millions de pieds carrés. Le scénario de quatre jours ne nécessite que 15 millions de pieds carrés de nouvel espace dans la RGT, environ la moitié du rythme de la demande avant la pandémie.

Des immeubles « fonctionnellement obsolètes »

Entre la quantité de nouvelles offres déjà dans le pipeline de développement et les différents scénarios de demande, la région du Grand Toronto fait face à une gamme de taux d’inoccupation potentiels d’ici 2041 : 16,5 % dans le scénario de quatre jours, 31,1 % dans le scénario de trois jours et 45,7 % dans le scénario de deux jours. En 2016, le taux d’inoccupation des bureaux dans la RGT était de 8,1 %. Avec la fourchette des taux de vacance projetés pour 2041, le rapport prévoit que deux marchés distincts vont évoluer, avec des immeubles performants fonctionnant comme des espaces de bureaux à l’avenir, et un stock croissant d’immeubles « fonctionnellement obsolètes » qui ne seront pas adaptés à ces besoins.

Recommandations du rapport

Compte tenu de l’offre excédentaire actuelle, du nombre de projets en cours de développement et de la faible demande de nouveaux espaces de bureaux attendue au cours des prochaines années, le rapport recommande que des politiques soient mises en place pour faciliter la conversion de ces immeubles de bureaux obsolètes. Il conseille également que les politiques actuelles qui restreignent le réaménagement des espaces de bureaux soient immédiatement démantelées.

« En tant qu’association représentant les intérêts des immeubles de bureaux, il est inhabituel pour nous de recommander des politiques qui se traduiraient par moins d’espace de bureau. Cependant, avec une offre excédentaire probablement importante d’espaces de bureaux pouvant durer des décennies, les gouvernements doivent réagir à l’évolution des modèles de travail et des priorités économiques. De nombreux centres urbains mondiaux relèvent déjà ce défi », a déclaré la présidente du NAIOP du Grand Toronto, Christina Iacoucci.

Le rapport recommande également que les politiques soient mises en place pour faciliter la conversion de ces immeubles de bureaux obsolètes et que les politiques actuelles qui restreignent le réaménagement des espaces de bureaux soient immédiatement démantelées.

Marché distinct

Avec la fourchette des taux de vacance projetés pour 2041, le rapport prévoit que deux marchés distincts vont évoluer, avec des immeubles performants fonctionnant comme des espaces de bureaux à l’avenir, et un stock croissant d’immeubles « fonctionnellement obsolètes » qui ne seront pas adaptés à ces besoins.

Recommandations de la présidente du NAIOP

La présidente du NAIOP du Grand Toronto, Christina Iacoucci, a déclaré : « Un risque de développement économique important auquel est confrontée l’économie régionale du Grand Toronto est l’offre excédentaire de locaux à bureaux. En élaguant les anciens bâtiments obsolètes grâce à la flexibilité de la conversion et de la planification, nous pouvons favoriser la santé globale du secteur et aider à remédier à la pénurie de logements dans la région. »

Source : Storeys.