Rockstar Games, célèbre pour ses franchises à succès comme Grand Theft Auto (GTA), traverse une tempête médiatique après le licenciement d’environ 30 à 40 employés, survenu le 30 octobre 2025. Ces licenciements, dénoncés par le syndicat Independent Workers’ Union of Great Britain (IWGB) comme une tentative de répression syndicale, soulignent les tensions croissantes entre les droits des travailleurs et les pratiques commerciales de l’industrie du jeu vidéo.
Licenciements controversés chez Rockstar Games
Le scandale a éclaté après que l’IWGB a accusé Rockstar d’avoir congédié des employés en lien avec leur participation à des discussions syndicales. Selon les rapports, tous les employés licenciés étaient soit membres du syndicat, soit impliqués dans des tentatives de syndicalisation via un canal Discord privé. Cette accusation a provoqué une réaction rapide de la part du parent de Rockstar, Take-Two Interactive, qui a nié les allégations de répression.
Le syndicat a qualifié ces licenciements de l’une des actions de répression syndicale les plus audacieuses de l’industrie, un terme utilisé par Spring Mcparlin-Jones, présidente de la division des travailleurs du jeu à l’IWGB. Mcparlin-Jones a souligné l’ironie de la situation en mentionnant les millions de dollars que devrait générer GTA 6, estimé à 10 milliards de ventes après sa sortie prévue en 2026. Elle a précisé que cette somme pourrait suffire à éradiquer la faim dans le monde pendant un an, demandant ainsi une réflexion sur les priorités de l’entreprise.
Réponse de Take-Two Interactive
En réponse aux accusations, Alan Lewis, responsable des communications de Take-Two, a déclaré que les licenciements étaient dus à “des fautes graves” et non à d’autres motifs. Il a également affirmé que Rockstar s’engageait à offrir des environnements de travail positifs et des opportunités de carrière à ses équipes créatives.
Cette défense ne rassure pas les membres de l’IWGB, qui insistent sur le fait que ces licenciements visent à dissuader toute tentative de syndicalisation. Leur déclaration souligne la nécessité d’une protection des droits des travailleurs dans une industrie souvent critiquée pour ses conditions de travail difficiles.
Les implications pour l’industrie du jeu vidéo
La situation actuelle pose un défi majeur pour Rockstar, qui doit non seulement gérer les répercussions médiatiques mais aussi l’avenir de sa main-d’œuvre. Les sollicitations pour réintégrer les employés licenciés sont en cours, et l’impact potentiel de cette affaire pourrait définir les relations entre les entreprises de jeux vidéo et leurs employés.
En conclusion, ce scandale met en lumière la lutte continue pour les droits des travailleurs au sein de l’industrie du jeu vidéo, une problématique qui mérite désormais une attention critique. La position de Rockstar et de Take-Two pourrait bien influencer les prochains mouvements des employés et des syndicats à travers le secteur.
